Une région plus forte !
Avec ses innombrables niveaux de pouvoir et de compétences, la Région de Bruxelles est difficile à gérer ! Or, notre devise nationale le dit bien : « L’union fait la force » ! Nous serions tellement plus efficaces et solides si, au lieu de nous diviser et de nous affronter, nous regroupions nos compétences… C’est l’esprit et la lettre de mon « Manifeste pour Bruxelles ».
Mes propositions :
- Aborder une réflexion sur la fusion partielle des communes. Dans mon « Manifeste pour Bruxelles », je souhaite briser un tabou : l’optimisation de 19 à 11 communes de mêmes tailles géographiques et démographiques. Il est temps aussi de fortement coordonner les 19 CPAS et les dizaines d’organismes et autres ASBL « paracommunales » ou « pararégionales » chargées de l’emploi, de la formation ou des logements sociaux. Objectifs : gagner en efficacité, mieux gérer les ressources et mener à bien des politiques cohérentes et ambitieuses dans ces matières.
- Redéfinir le rôle de nos communes, dans un souci de proximité démocratique, en mettant en commun certains services et en créant des synergies entre pouvoirs publics, tant au niveau local que régional. Exemples : création d’une centrale d’achat commune, mise en place d’un pool technique et logistique unique pour les 19 communes et CPAS, etc. Objectif : disposer de la taille nécessaire pour être mieux équipé et plus efficace.
- Achever la rationalisation des intercommunales et clarifier les responsabilités, notamment en matière de propreté publique (qui fait quoi et où ?). Il me paraît essentiel de regrouper certains services exerçant des compétences similaires et de cesser de créer des structures inutiles qui constituent le plus souvent des doublons de services existants. Pour cela, établir un « cadastre » de l’ensemble des associations bénéficiaires de subsides me paraît essentiel.
- Mise en route de la Communauté métropolitaine. La 6e Réforme de l’État a créé la « Communauté métropolitaine », nouveau lieu de concertation pour des matières touchant 35 communes dans et autour de Bruxelles. Soit l’ensemble du territoire géo-économique irriguant notre Région (ce qu’on appelle « l’hinterland périphérique »). Les matières concernées ? L’emploi, l’économie, l'aménagement du territoire, la mobilité, les travaux publics ou encore l'environnement. Dans une Carte Blanche publiée dans Le Soir à la fin de l’année dernière, j’en ai demandé la mise en route immédiate.
- Renforcer les liens avec la périphérie. Depuis 2008, j’organise « la Bretelle de Bruxelles/de Bretel van Brussel ». Il s’agit d’un événement cycliste et bilingue qui se tient le même jour que le Gordel et promeut la nécessité de lier Bruxelles à son hinterland périphérique.