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La fusion des communes: un vrai bon débat

D'abord, le nombre incroyable d'échevins (l'équivalent des ministres locaux en charge du budget): 151 sur les 19 communes, ce qui en fait 15 pour 100,000 habitants, soit 50% de plus que dans des villes comparables.

Ensuite, le nombre affolant de conseillers communaux (représentants locaux): 626. C'est du délire.

Pour continuer, il y a les domaines faisant l'objet de compétences logées à des niveaux de pouvoir différents:

  • les rues qui peuvent être régionales ou communales (et donc les responsables des réaménagements diffèrent)
  • les CPAS qui ont tous leurs antennes locales déployant des moyens très différents et qui mettent aussi en oeuvre des politiques régionales
  • l'activation de politiques d'emplois, qui est une compétence régionale mais qui fait l'objet d'une vaste improvisation au niveau communal
  • Etc.

Ensuite, il y a des domaines qui doivent absolument faire l'objet d'une (encore) meilleure coordination: la gestion hospitalière, les zones de police, les écoles...

C'est vrai, il faut des compétences locales, ou des organes locaux, pour assurer un relais fort entre les citoyens et les pouvoirs publics. Mais les arguments des potentats locaux sont hallucinants, telle la bourgmestre de Watermael-Boisfort, pour qui il faut conserver la dimension humaine des communes bruxelloises synonyme de qualité de vie. La réflexion sur la meilleure gestion des compétences n'implique pas des sacrifices sur la qualité de vie. C'est évidement dans l'optique d'une meilleure qualité de vie que cette réflexion s'impose.

Bref, le débat doit être ouvert.

Bruxelles
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