Un nouveau Gouvernement...
D'un point de vue des femmes et des hommes le composant, le nouveau gouvernement penche dans sa constitution plutôt vers la droite du centre...
A gauche:
- Elio di Rupo, premier ministre (PS)
- Laurette Onkelinx: Affaires sociales, Santé & Institutions culturelles (PS)
- Paul Magnette, Entreprises publiques et Coopération au développement (PS)
- Philippe Courard, secrétaire d'Etat (PS)
- Joëlle Milquet, Intérieur (cdh)
Au centre:
- Johan Vande Lanotte, Economie (spa)
- Monica De Coninck, Emploi (spa)
- John Crombez, secrétaire d'Etat (spa)
- Melchior Wathelet, secrétaire d'Etat (cdh)
A droite:
- Sabine Laruelle, Classes Moyennes (MR)
- Didier Reynders, Affaires Etrangères (MR)
- Olivier Chastel, Budget (MR)
- Steven Vanackere, Finances (CD&V)
- Pieter De Crem, Défense (CD&V)
- Servais Verherstraeten, secrétaire d'Etat (CD&V)
- Annemie Turtelboom, Justice (OpenVLD)
- Vincent Van Quickenborne , Pensions (OpenVLD)
- Hendrik Bogaert, secrétaire d'Etat (CD&V)
- Maggie De Block, secrétaire d'Etat (OpenVld)
Les défis auquel il devra faire face sont énormes: la réforme de l'état, on le sait, avec un transfert considérables de compétences depuis le fédéral vers d'autres niveaux de pouvoir pour un montant de près de 17 milliards sur un budget global de l'Etat belge de 350 milliards. Le gouvernement scindera le BHV électoral, transformera le BHV judiciaire et le Sénat. La réforme de l'état développera aussi plus d'autonomie fiscale pour les régions et communautés. D'autres dossiers majeurs attendent notre gouvernement. En voici quelques uns parmi les plus importants:
- Du côté du fonctionnement de l'état, on le sait, la réduction du déficit doit permettre de trouver près de 11 milliards. Cela se fera par une réduction des dépenses et une augmentation des recettes dans un rapport de 45/55.
- On en a parlé abondemment ces derniers jours, les pensions doivent être revues.
- Le secteur public verra réforme du Groupe SNCB. Si la vente de Belgacom ne figure pas dans la note gouvernementale, elle fait partie des leviers potentiels.
- Des centaines d'autres points feront l'objet de changements majeurs. Mais ce qu'il faut surtout souligner, c'est le contexte socio-économique dans lequel ces réformes devront voir le jour. La crise va certainement imposer son empreinte, fût-ce via la diminution de la croissance de près de 1% par rapport à ce qui est prévu dans la note gouvernementale.
Bref, du travail, beaucoup de travail, mais un gouvernement efficace et aux commandes est la meilleure réponse aux tentations nationalistes du nord du pays. En avant, donc!