De bonnes écoles et une solide formations pour tous !
Le taux de chômage à Bruxelles dépasse les 20 %. Or, ce n’est pas tant le travail qui manque que les compétences. Nous devons aligner l’offre d’emploi sur la demande. Comment ? En renforçant la (les) formation(s).
Mes propositions :
- Retirer le décret inscription: rendre le choix de l'école aux parents, sur base de leur adhésion au projet de l'école qu'ils préfèrent. Les seuls critères de priorité doivent être les enfants du corps professoral, les frères et soeurs et l'adossement d'une école primaire! En Flandres, cela fonctionne très bien!
- Favoriser le bilinguisme. À sa sortie de l’école, un bilingue français-néerlandais de 18 ans a 98 % de chance d’obtenir un emploi… Bruxelles doit promouvoir davantage le bilinguisme, notamment en intensifiant les programmes d’immersion et les accords entre les écoles francophones et néerlandophones.
- Renforcer l’école. Pour faire face au boom démographique, d’ici 2020, nous allons devoir construire de nouvelles écoles. Transformons cette nécessité en opportunité ! Investissons davantage dans l’enseignement et faisons en sorte qu’il n’existe plus à Bruxelles que des établissements de haut niveau !
- Former les chômeurs. De nombreux entrepreneurs ne demandent pas mieux que d’engager une main-d’œuvre qualifiée. Pour répondre à cette demande, il est urgent de former davantage les demandeurs d’emploi aux métiers en pénurie.
- Favoriser l’intégration des personnes immigrées. Mon épouse, médecin urgentiste dans un hôpital du centre de Bruxelles, est souvent confrontée à des patient(e)s qui, bien qu’installé(e)s en Belgique depuis de nombreuses années, ne parlent pas un mot de français ni de néerlandais… C’est pour lutter contre cet état de fait et les inégalités qui en découlent que je prône la systématisation du « parcours d’intégration ». Selon moi, toute personne ayant obtenu un droit de séjour doit être encadrée dans son insertion dans notre société, que ce soit sur le plan social ou professionnel. À cet égard, l’apprentissage de la langue et la formation sont indispensables.
Mon expérience
En 4e secondaire, j’ai choisi de quitter l’enseignement francophone pour aller poursuivre ma scolarité dans un pensionnat à Alost (Flandre). Ce ne fut pas facile tous les jours, c’est vrai, mais aujourd’hui, je maîtrise le néerlandais… et ma recherche d’emploi en a été grandement facilitée ! Je crois fermement en la formation, à tous les niveaux. Je suis d’ailleurs chargé de cours à l’ULB.