Objectivité médiatique ou MR Bashing?
Je ne suis qu’un président de section politique comme un autre. Ma parole est biaisée. Un certain étonnement point néanmoins quand le huissier ou tout autre constable relativement objectif constate le degré de MR-bashing auquel se livrent les journaux dont le média ayant le courage de me répercuter ne fait certainement pas partie.
Le MR c’est un jour le cafouillage de la ministre untel, l’autre jour la folie de souscrire à un gouvernement dans lequel des partis extrémistes siègent également.
Permettez-moi de laisser de côté les errements potentiels de certains quant à leur enrichissement personnel : la corruption est une maladie infecte qui doit être combattue de façon virulente. Il n’y a pas de traitement mièvre qui tienne, pas de remède floral ou homéopathique. Sauf innocence avérée et incontinente, c’est l’amputation immédiate. Le comportement politique doit être particulièrement irréprochable. Et donc encore plus propre que le citoyen non-politique. Le monde de perception dans lequel nous nous fourvoyons peut-être fonctionne de façon limpide à ce sujet. Les politiciens le savent.
Mais revenons à nos moutons.
Que le MR en prenne pour son grade, c’est de bonne guerre dans une période de transition aussi forte conduisant à déstructurer les liens entre le parti socialiste et l’Etat fédéral pour la première fois en 25 ans. 25 ans. Cela génère incertitude, inquiétude, perte de repère. Les questions sur le passage entre adolescence et âge adulte sont souvent similaires. Avec patience et travail, on en vient à bout.
Que le MR en prenne chaque jour pour son grade doit par contre conduire à une double question. Soit c’est parfaitement mérité car le MR n’est vraiment pas au fait des questions existentielles, soit le MR n’apporte jamais les réponses souhaitées. Pour résumer : Soit il se pose les mauvaises questions, soit il apporte des mauvaises réponses. La peste ou le choléra.
Ou bien la réponse est-elle plus nuancée. Des nuances de gris dans un monde complexe. Vae Victis ne tient plus. « The winner takes it all », chantait Abba au plus fort moment de la guerre froide. Il y a 35 ans. Mais le temps des vainqueurs et des perdants est révolu. C’est mon credo. Il demande de la nuance de la part de chacun. Politiciens, électeurs, médias. Vooruit.
Yvan